4ème de couverture
« Ce qui est monstrueux n’est pas nécessairement indigne » A.N.
L’auteur
Amélie Nothomb est née au Japon en 1967. Depuis son premier roman, Hygiène de l’assassin, elle s’est imposée comme un écrivain singulier enchaînant les succès en librairie et les récompenses littéraires, se renouvelant sans cesse. En 1999, elle reçoit le Grand prix de l’Académie française pour Stupeur et tremblements, et en 2008 le Grand prix Giono pour l’ensemble de son œuvre. Ses romans sont traduits en quarante langues. En 2016, elle devient membre de l’Académie royale de Belgique au fauteuil de Simon Leys.
Ce que j’en pense
Virevoltant comme une pièce de théâtre de Feydeau. Voilà ce qui me vient en premier à l’évocation de cet opus de la fantasque Amélie Nothomb.
C’est avec plaisir que l’on suit le cas de conscience du Comte Neville, aussi attaché à sa demeure qu’aux traditions aristocratiques… jusque dans le crime. Ironie, humour, plume acérée, Amélie nous entraîne dans une histoire dont elle seule a le secret. Un rythme enlevé et une fin adaptée même si on lui reprochera son travers habituel : la fin tombe comme un cheveu sur la soupe. Son histoire est terminée et la dame nous le fait savoir sans autre forme de procès.
Un excellent cru Nothomb !
Le Crime du comte Neville, Amélie Nothomb
Le Livre de Poche – 149 pages – janvier 2017
Première publication : Albin Michel 2015
Ce livre participe aux Challenges
Je suis plutôt d’accord avec ta chronique. j’ai beaucoup aimé ce livre, mais un peu moins la fin. En plus, j’ai cru déceler des indices pour une autre fin, et je m’attendais vraiment à quelque chose de plus réfléchi ! (je ne me souviens plus quoi, un truc en rapport avec la jeune fille, je m’étais fait des scénarios ><). Ce fut tout de même un très bon cru comme tu dis !
Oui Amélie nous joue des tours 🙂