4ème de couverture
« Après le succès de l’Affaire Cendrillon, Mary Higgins Clark et Alafair Burke nous entraînent dans une nouvelle enquête de Laurie Moran, productrice de Suspicion, une émission de télé-réalité spécialisée dans la reconstitution de cold cases.
L’étrange disparition d’Amanda Pierce, le jour de ses noces, est un sujet tout indiqué pour l’équipe de Suspicion, qui décide de réunir une nouvelle fois les invités dans le somptueux hôtel de Palm Beach en Floride où devait se dérouler ce mariage de rêve. Famille, amis, futur époux, témoins, demoiselles d’honneur… tous ont accepté de venir et très vite, les rumeurs commencent à circuler : et si la belle Amanda n’était pas celle que l’on croyait ? ».
L’histoire
Amanda Pierce disparaît le jour de son mariage. Cinq ans plus tard, sa mère n’a pas baissé les bras, elle continue de livrer bataille pour retrouver sa fille. Elle décide de s’adresser à l’équipe de Suspicion, l’émission de télé-réalité qui élucide les anciens crimes pour tenter de retrouver Amanda. D’abord réticente, Laurie se laisse entraîner dans cette affaire mystérieuse. Personne n’est accusé, mais tout le monde est soupçonné. Et si, finalement, Amanda n’était pas une oie blanche ?
Les auteurs
Mary Higgins Clark est un auteur de livres à suspense renommé. Elle a écrit notamment Nous n’irons plus au bois, La nuit du renard, L’Affaire Cendrillon.
Alafair Burke, écrivain de romans policiers elle aussi, est l’auteur de deux séries. La première met en scène Samantha Kincaid; la seconde a pour héros Ellie Hatcher.
Ce que j’en pense
Pour être honnête, la première chose qui m’a attirée dans ce roman quand je l’ai vu en magasin, c’est sa couverture. Elle est magnifique. La seconde chose (et heureusement 😀 ) est la 4ème de couverture. L’histoire de cette Mariée Envolée m’a intriguée. Si les derniers romans de Mary Higgins Clark m’avaient déçue et laissée sur ma faim, cet opus-ci m’a réconciliée avec l’auteur. J’ai retrouvé l’atmosphère et l’histoire de ses meilleurs livres. Même si je reconnais me lasser un peu que l’histoire soit toujours placée dans des milieux aisés, avec des personnages appartenant au monde de la télévision. Les puristes et lecteurs de Mary Higgins Clark de la première heure, dont je fais partie, se rappelleront que ses plus grands romans, les mieux aboutis, ne se passaient pas tous dans le monde du luxe. C’est justement ce que j’appréciais chez cet auteur, qui arrivait à construire des histoires terriblement efficaces dans un quotidien « normal ». Dommage que sa réussite financière l’aie entraînée loin de ce talent initial.
Concernant l’histoire, l’ensemble est dense, bien construit. Les personnages ont été bien travaillés et surtout, il n’y a pas cette sempiternelle répétition des faits dans chaque (court) chapitre, tel que cela avait été fait dans l’histoire « pilote » de cette série.
Le suspense est maintenu jusqu’au bout, et j’avoue ne pas avoir élucidé l’intrigue.
En un mot, un thriller comme je les aime, prenant et au suspense garanti.
Il y a toutefois quelque chose qui me tracasse un peu avec Mary Higgins Clark en général et avec ce livre en particulier. J’avais déjà abordé le sujet dans mon article précédent. La mariée était en blanc a été écrit en collaboration avec Alafair Burke, auteur elle aussi de romans policiers. Devant le retour inattendu de la qualité dans cette histoire, je ne peux m’empêcher de m’interroger : ne doit-on pas cette qualité exclusivement à Alafair Burke. Sachant que j’avais reconnu la « patte » de Carol Higgins Clark dans les derniers romans de sa mère, et que Carol a brusquement cessé d’écrire pour elle-même, je suis perplexe. Mary Higgins Clark est-elle encore capable, seule, d’écrire de bons romans ? La question reste posée.
En tout cas, je vous le recommande 🙂
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