Keigo Higashino est né en 1958 à Osaka. Figure majeure du polar japonais, il a reçu de nombreux Prix, dont le Prix du Polar International de Cognac pour « La Maison où je suis mort autrefois ».
C’est grâce au Challenge Ecrivains japonais 2013 proposé par Adalana, et auquel je participe, que j’ai connu Keigo Higashino. C’est l’auteur choisi pour le mois de janvier.
L’histoire :
« Sayaka Kurahashi va mal. Mariée à un homme d’affaires absent, mère d’une fillette qu’elle maltraite, elle a déjà tenté de mettre fin à ses jours. Et puis il y a cette étonnante amnésie : elle n’a aucun souvenir avant l’âge de cinq ans.
Quand, à la mort de son père, elle reçoit une enveloppe contenant une énigmatique clef à tête de lion et un plan sommaire conduisant à une bâtisse isolée dans les montagnes, elle se dit que la maison recèle peut-être le secret de son mal-être et décide de s’y rendre, en compagnie de son petit ami. Ils découvrent une construction apparemment abandonnée, où toutes les horloges sont arrêtées à la même heure. Dans une chambre d’enfant, ils trouvent le journal intime d’un petit garçon et comprennent peu à peu que cette inquiétante demeure a été le théâtre d’évènements tragiques…
Dans ce roman étrange et obsédant, Keigo Higashino explore – d’une écriture froide, sereine et lugubre comme la mort – les lancinantes lacunes de notre mémoire, la matière noire de nos vies, la part de mort déjà en nous ».
Ce que j’en pense :
Honnêtement, le Prix reçu est largement mérité ! Ce livre est remarquablement bien écrit. L’auteur, par une écriture limpide et fluide arrive à nous plonger dans l’histoire avec une facilité déconcertante. On ne « lit » pas ce livre, on « vit » ce livre. On se retrouve avec les personnages, assis à leurs côtés, on sent la pluie sur notre visage, on respire la poussière de la Maison… On a envie de poser sa main sur celle de Sayaka pour la réconforter.
J’ai retrouvé l’atmosphère des films d’horreur japonais. La description des lieux est saisissante de réalisme. Les dialogues des personnages nous entraînent, l’angoisse savamment distillée nous pousse à tourner les pages pour connaître la suite.
Les rebondissements sont multiples et maîtrisés. Rien n’est superflu.
Si j’avais un seul bémol à apporter, ce serait peut-être cette même succession de rebondissements. Pourtant, Keigo Higashino le fait avec une telle maëstria que ce léger bémol s’efface devant le plaisir de la lecture.
Vous l’aurez compris, j’ai adoré ce livre, et je vous le recommande 😉
Ce livre participe aux Challenges suivants :
– Challenge « écrivains japonais », d’Adalana ;
– Challenge Thrillers et polars, de Liliba ;
– Challenge « A TOUS PRIX », de Laure;
– Challenge « Le crime n’a pas de frontière » de Mes petites idées.
Tu as trouvé les termes justes « On ne lit pas ce livre on le vit ». Cela m’a aussi fait ça ! et en plus avec pas grand chose, son atmosphère, j’avais la frousse 😀
Il est vraiment doué! Je n’aurais pas cru avoir si peur en lisant ce livre. Comme tu le dis, avec pas grand-chose, il nous fiche la frousse 😀
Je suis contente que tu aies aimé et je suis d’accord avec Laure, tu as trouvé les mots justes !
Merci Adalana 🙂 Tu m’as fait faire une belle découverte littéraire 🙂
Décidément, ce roman me tente de plus en plus !
N’hésite pas! Il est vraiment bien 🙂
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