4ème de couverture
« Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d’à côté, dont l’apparence l’agace autant que le tape-à-l’œil de la stèle qu’il fleurit assidûment.
Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s’en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d’autodérision. Chaque fois qu’il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.
Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils restent tous deux éblouis… C’est le début d’une passion dévorante.
C’est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d’amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures ».
L’histoire
Désirée, jeune veuve, se rend régulièrement sur la tombe de son mari. Elle y voit souvent un homme s’occuper de la tombe d’à côté, d’un style radicalement opposé au sien. Ils vont finir par faire connaissance et une histoire passionnée va naître entre eux. Histoire qui sera entachée par leurs différences culturelles.
L’auteur
Katarina Mazetti est journaliste à la radio suédoise et auteur de livres pour la jeunesse et de romans pour adultes. Elle a notamment écrit « Entre Dieu et moi, c’est fini », « La fin n’est que le début ».
Ce que j’en pense
C’est un livre qui se lit vite. Dès le début, on est happé par l’histoire. Les chapitres sont courts, les personnages racontent en alternance la situation selon leur point de vue, ce qui nous plonge dans les différences qui les opposent.
Opposer les origines culturelles est une trame assez classique, et on tombe malheureusement vite dans le cliché. La bourgeoise guindée face au rustre campagnard. La femme qui se tait pour ne pas heurter son compagnon face à l’homme qui se vexe plus vite que son ombre et qui est désagréable voire méchant envers la femme. Dès la page 150, les personnages m’ont agacée. De plus, l’intolérance est poussée à son maximum, frisant souvent la pure bêtise.
Autre point négatif à mon sens, Katarina Mazetti a certes bien assimilé la liberté sexuelle de la femme avec son corollaire, l’usage de la contraception. Regrettons qu’elle ne vive pas complétement avec son temps en n’intégrant pas l’usage du préservatif.
« Il a fait un vague geste vers le rayon des préservatifs, j’ai secoué la tête et tracé un stérilet sur la buée de la vitre. Je l’avais gardé en place, en souvenir d’Örjan » (page 78).
Madame Mazetti, malheureusement, de nos jours ne pas utiliser de contraceptif n’a pas pour seule conséquence le risque d’avoir un enfant non désiré. Les romans sont des fictions et les auteurs sont libres de créer la vie qu’ils souhaitent à leurs personnages. Mais il y a aussi une certaine responsabilité que personne ne peut ignorer. Pour un livre paru en 2006…
Vous l’aurez compris, ce livre m’a paru intéressant au départ et m’a fait penser à noter d’autres titres de l’auteur dans ma whishlist. Mais la déception a vite pointé le bout de son nez.
Bonne soirée…
Ce livre participe à la Lecture commune dans le cadre du Challenge Un hiver en Suède avec Bianca, Marie & Anne.
Ce livre participe aux Challenges :
Plan Orsec 2014 pour PAL en danger avec George et Missbouquinaix
Challenge Petit Bac 2014 catégorie Bâtiment
Je n’ai pas aimé du tout et je me suis même ennuyée ferme par moments, l’abondance de clichés est vraiment pénible !
Ca commençait bien, une écriture assez fluide, des chapitres courts, mais c’est vrai que par la suite on s’ennuie ferme et ça devient pénible. Les personnages m’ont exaspérée. Autant te dire que j’hésite à lire ses autres romans.
J’avais trouvé ce livre sympathique mais les défauts que tu signales sont encore plus criant dans la suite, Le caveau de famille, où ils ont fini par m’agacer.
Si c’est encore plus criant dans la suite je ne vais pas aimer !
Comme j’ai repéré le même genre de défauts c’est sur je ne lirai pas la suite!
Je passe mon tour aussi ! 😉
Dans ma PAL depuis longtemps. C’est marrant parce que j’avais acheté ce roman suite à beaucoup d’avis positifs et plus les années passent, plus les avis que je lis perdent de leur enthousiasme !
Les avis positifs devaient se fonder sur la 4ème de couverture ! Ok je sors 😉
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moi c’est tout le contraire, j’ai beaucoup aimé cette histoire d’amour (impossible) de nos jours qui veut faire des concessions. C’est peut-être pour ça qu’il y a autant de solitude. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’humour et de la tendresse. Je n’ai pas encore lu la suite. Et je n’ai pas trouvé ça cliché 🙂
Ce livre a le mérite de susciter autant d’avis qu’il y a de lecteurs 😉 J’ai pensé la même chose au début, concernant l’histoire d’amour impossible, c’est la façon de traiter le sujet sur tout le roman qui ne m’a pas plu.
Il est dans ma PAL celui-ci ^^
Je ne sais pas si je peux vraiment le conseiller. Ca reste un livre à lire mais il ne faut pas en attendre trop 😉
Concernant l’histoire des préservatifs, mois aussi ça ma choquée quand j’ai lu ce passage ! Mais en fait, le livre date de 1999 dans sa version original. Donc, je me suis dit que c’était pour ça, même si foncièrement il me semble que les campagnes contre le sida avaient déjà bien démarrée…peut-être pas en Suède….
La question reste posée 😉
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