L’âme du mal, Maxime Chattam

L'âme du Mal Maxime Chattam, L'âme du Mal, Maxime Chattam

 

4ème de couverture

« Le bourreau de Portland, qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper, est mort. Pourtant, le carnage continue.

L’inspecteur Joshua Brolin, qui avait mis ce monstre hors d’état de nuire, doit aujourd’hui poursuivre son double. Cette fois, l’espoir n’est plus permis : le Mal a une grande famille et ses frères sont légion… ».

 

L’histoire

Des femmes sont retrouvées mortes, atrocement mutilées. L’auteur de ces crimes, surnommé « le bourreau de Portland », est tué par l’inspecteur Joshua Brolin. Pourtant, un an après la mort du psychopathe, d’autres femmes sont assassinées, dans les mêmes conditions de violence. Le bourreau de Portland est-il ressuscité ? Les minutes sont comptées, d’autant que l’assassin joue avec la Police, communiquant par lettres et donnant des indices sur ses crimes passés… et à venir.

 

L’auteur

Maxime Chattam est notamment l’auteur de la Trilogie du Mal, du Cycle de la Vérité et de la série Autre-Monde.

 

Ce que j’en pense

J’ai été emballée par ce roman ! C’est un roman « à l’américaine ». Pas seulement parce que l’action se passe à Portland. Mais aussi parce que l’auteur connaît l’endroit et le mode de vie. La façon d’écrire est habile. Le suspense est présent, cohérent, sans temps mort. J’ai apprécié le côté pédagogue, Maxime Chattam prend le temps d’expliquer les procédures, l’organisation de la police aux Etats-Unis ou encore les aspects médicaux. Si vous avez l’estomac fragile, évitez les passages sur les autopsies. Je savais qu’on pouvait faire bouillir des torchons, mais avec ce roman j’ai appris bien d’autres choses… Ames sensibles s’abstenir !

Les personnages sont attachants et pour une fois, un auteur masculin a pu évoquer une histoire d’amour sans sombrer dans le gore ou le pornographique. C’est extrêmement appréciable.

J’ai apprécié également l’élégance dans l’écriture. Maxime Chattam a su trouver le juste milieu entre les moments « calmes » du roman où le style est plus imagé, et les moments d’action où il use d’une écriture plus nerveuse, plus rapide, qui colle parfaitement à l’action en cours.

L’auteur a également une maîtrise parfaite de la psychologie des personnages. Une grande maturité se dégage de certains passages ainsi qu’une fine observation des relations humaines.

Quant à la fin, tous mes compliments. En cours de lecture, je me suis dit « c’est bon, on connaît la fin, les personnages vont faire ceci ou cela, et les autres tomes vont se passer comme ci ou comme ça ». La fin m’a laissée sans voix.

Une réussite.

 

Extraits et citations

« En d’autres circonstances, Camelia aurait cherché la compagnie d’un mâle, d’un bellâtre solitaire, peut-être pour passer la nuit avec lui, c’était dans son tempérament. Mais ce soir elle comprenait que son amie avait plus que jamais besoin de se divertir et elle la connaissait trop bien pour ignorer que cela n’impliquait pas nécessairement pour elle la présence d’un homme. Elle était trop farouche pour ça, elle ne supporterait pas une simple drague dans un bar, il lui fallait quelque chose de plus romantique, de plus idéalisé, même si la finalité était la même. C’était son tempérament à elle » (p.168). 

« Elle haussa timidement les épaules et se blottit de nouveau contre lui. Brolin perçut la poitrine de la jeune femme qui se soulevait par saccades violentes et il ne put que lui passer la main dans les cheveux. Il n’y avait rien à dire, c’était l’un de ces moments de l’existence où aucun mot ne peut consoler, où le silence est de mise et la simple présence la seule arme pour réconforter » (p.428).

« Elle était ce qu’il avait toujours voulu trouver sans le savoir, ce manque en soi que tout homme cherche à combler sans vraiment en prendre conscience. Celui qui provoque un apaisement  de  l’âme sans commune mesure avec les autres petites victoires de la vie, cet accomplissement qu’on ne peut retranscrire nulle part. Une part de bonheur propre à chaque individu, simplement reconnaissable à cet éphémère constat de joie qui naît un beau jour avec plus de violence et d’intensité que tout autre auparavant » (p.508-509).

 

Ce roman participe aux Challenges :

 

Plan Orsec 2014 pour PAL en danger avec George et Miss Bouquinaix
Plan Orsec pour PAL en danger, Challenge Plan Orsec pour PAL en danger

Objectif PAL
Objectif PAL, Challenge Obbjectif PAL

Challenge Myself 2014
Challenge Myself, Challenge Myself 2014

Reading Challenge
Reading Challenge 2014, Reading Challenge

Challenge ABC Critiques de Babelio
Challenge ABC Critiques 2013-2014 Babelio, Challenge ABC Critiques 2013-2014

Challenge Thrillers et Polars
Challenge Thrillers et Polars, Liliba

Le Challenge US
Le mois américain, Noctenbule, Challenge US

Lire sous la contrainte 12ème session
Lire sous la contrainte session 12, GN+GN

17 réflexions sur “L’âme du mal, Maxime Chattam

  1. Pingback: Les lectures de février 2014 | 22h05 rue des Dames

  2. J’ai 3 romans de cet auteur dans ma PAL, il va falloir que je me décide à lire ce Chattam dont on dit tant de bien, ton invite m’incite fortement en tout cas 😉

  3. Pingback: Plan Orsec 2014 pour PAL en danger |

  4. Pingback: Le challenge USA | 22h05 rue des Dames

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