4ème de couverture
« Mais alors, pourquoi l’horloge avait-elle sonné treize coups ? (…) Je vais aller voir ce que disent les aiguilles. Je vais descendre dans l’entrée. Philippa Pearce ».
L’histoire
Angleterre, été. Tom Long est obligé de passer quelques temps chez son oncle et sa tante parce que son frère a la rougeole. Ceux-ci vivent en appartement, situé dans une petite maison avec vue sur cour. Rien de très folichon, et Tom s’ennuie. C’est alors qu’une nuit se produit un évènement étrange : la vieille horloge sonne treize coups. Intrigué, Tom se lève et découvre en ouvrant la porte un magnifique jardin au lieu de la petite cour sinistre. Il décide de visiter l’endroit. Une petite fille vêtue d’une tenue du siècle dernier semble la seule à la voir. Le temps semble s’y dérouler selon sa propre logique. Quel mystère abrite ce jardin ?
L’auteur
Édith est née à Marseille le 25 juillet 1960. Elle collabore au sein d’Asylum à plusieurs ouvrages de Cromwell ou de Riff Reb’s. En 1990 elle donne naissance à Basil et Victoria (scénario de Yann), série jeunesse qui sera récompensée par un Alph’art en 1993 et sera adaptée en dessin animé. Elle illustre plusieurs livres de l’École des loisirs tels que Jaune d’œuf ou Mon doudou. Son côté féministe s’exprime avec Quatre punaises au club réalisée avec Nathalie Roques, Dodo et Florence Cestac. En 2000 naît la série Montmartre No future parue chez Casterman. Elle renoue avec la jeunesse et dessine les aventures du Trio Bonaventure.
Le jardin de minuit, paru aux Editions Soleil collection Noctambule, est librement adapté du chef-d’œuvre de la littérature jeunesse anglaise de Philippa Pearce.
Ce que j’en pense
Dès qu’on ouvre la BD, on entre dans un monde particulier, propre à l’enfance. Les illustrations d’Edith sont efficaces. Tout au long de l’histoire, on navigue dans un monde onirique, entre rêve et réalité, entre présent et passé. Les frontières du temps sont bannies. Le passé et le présent se confondent, le rêve prend sa place, les questions se pressent. Le temps s’écoule différemment dans le jardin, pourquoi ?
La notion de souvenir est prégnante, notamment à travers le personnage de Tom, qui explore des souvenirs qui ne lui appartiennent pas. La nostalgie flotte, mais n’est pas mise en avant. Il s’agit essentiellement de retrouver le parfum de souvenirs dans un espace temps détaché de toute réalité. Un morceau d’éternité.
J’ai bien aimé cette histoire, tirée d’un classique de la littérature jeunesse anglaise. La douceur et la tendresse qui s’en dégage, à travers les échanges entre Tom et Hatty, dans le jardin, leur complicité, ainsi que la correspondance entre Tom et son frère, le récit de ses aventures dans le jardin merveilleux.
Une jolie BD.
Merci aux Editions Soleil pour l’envoi de cette BD.
Cette BD participe aux Challenges :
Le dessin, si j’en crois la couverture, a l’air très attachant en effet.
C’est vraiment mignon.
Je suis bien d’accord avec Cléanthe, le dessin de la couverture a l’air très doux, très tendre.
A l’intérieur c’est tout aussi bien, un brin enfantin 🙂
Je ne suis très bd, mais si je tombe sur le texte original un jour, pourquoi pas ! Bon mois anglais à toi !
Merci !
Bon mois anglais à toi aussi ! 😀
C’est joli et bien mené mais je n’ai pas été plus embarqué que ça. L’histoire sans doute…
C’est assez spécial comme atmosphère, peut-être le format BD moins détaillé qu’un roman ?
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J’adore le roman adapté âparcette bd, mais je pense qu’il plaît davantage aux adultes qu’aux enfants, par toute la nostalgie qu’il contient, par cette mélancolie du temps qui passe qui doit être un peu étrangère aux enfants. Du coup le côté mignon de la bd me fait un peu peur…